L'esclave qui n'est pas capable d'assumer sa révolte ne mérite pas que l'on s’apitoie sur son sort." , disait Thomas SANKARA !
Ci-dessous la lettre, pour le moins édifiante, du calife omeyade Hicham ibn Abdelmalek (691-743) à son "Wali" en Afrique du Nord; une lettre exhumée par l'écrivain algérien Amine Zaoui, écrivain dont je salue le courage que beaucoup, mais alors vraiment beaucoup, n'ont pas eu, n'ont pas et n'auront jamais !!!
Hicham ibn Abdelmalek (691-743) à son "Wali" chez les Berbères "islamisés":
« L'Émir des croyants (Amir al Mouminine) prenant connaissance de ce qu'envoyait votre prédécesseur, Moussa Ibn Nosseir à Abdel Malek Ibn Marouane, miséricorde d'Allah soit sur lui, en nombre de femmes berbères, Il vous demande de faire de même.
Vous avez sous votre commande un nombre inestimable de belles femmes berbères. Des femmes qui comblent le regard. Des femmes captivant les cœurs. Ce qui est introuvable chez nous à Damas ou dans nos autres régions obéissantes.
Je vous demande de prendre toutes les précisions et l'attention dans le choix des femmes berbères. Prends en considération ce qui suit :
* La beauté extrême.
* Les doigts fins.
* L'élégance physique.
* Le calme esprit.
* Les cheveux longs.
* La race pure.
* Les yeux amusés.
* Les joues lisses.
* Les petites bouches.
* Les beaux visages.
* Les corps vibrants.
* La taille moyenne.
* Les voix envoûtantes.
Mais au dessus de tout cela, il faut puiser dans les bonnes familles connues et respectables. Elles seront les mères de nos enfants.
Et que le Salut, de Dieu soient sur vous»
Initiée par le Calife Abdelmalik Ibn Marouane, cette pratique vicieuse est devenue le "synonyme" et la marque de référence du monde islamique. C'est un fait ! Depuis les début de l'Islam jusqu'à Daesch, ce sont très exactement les mêmes pratiques ....
Lorsque l'écrivain égyptien, Khaled Mountaser, s’est dressé contre les imams d’Al Azhar qui se glorifient encore des conquêtes arabes. Il leur dit ceci :
« Je vous rappelle la vertu angélique avec laquelle vous qualifiez ces invasions. À l’exemple de celle que vous avez faite sur les berbères d’Afrique du Nord lors des grandes opérations de captivité qui ont atteint six cent mille prisonniers hommes et femmes berbères enchaînés par les mains de Moussa Ben Noussair, qui a envoyé plus de cinquante mille esclaves berbères à Abdelmalek ben Marouane en Syrie, avec des captives exigées par lui comme ‘’femmes aux beaux yeux, captivant les cœurs, aux joues douces et aux seins ronds, avec de petites bouches…’’
Comment pouvez-vous considérer cela comme de la vertu ? ».
Le chiffre avancé par cet écrivain égyptien a été très largement multiplié sous le règne du "commandeur des croyants" Hicham, il passe de cinquante mille à cinq cent mille femmes, les différentes estimations se situent dans une fourchette de cinq cent mille à un million et demi de captifs berbères en Syrie à cette époque : hommes, femmes et enfants. Khaled Mountaser rappellera aussi un passage de la lettre envoyée cette fois par Abdelmalik (prédécesseur de Hicham) à son gouverneur Moussa Ibn Noussair : « Qui veut une femme pour son plaisir, qu’il la prenne berbère. S’il veut un garçon, qu’il le prenne perse. Et s’il veut une esclave, qu’il la prenne romaine ».
Cette pratique était également courante sous l'empire colonial ottoman. Les femmes "indigènes", mariées ou non, étaient prises "de droit", de même que les enfants étaient considérés comme "butin humain" de la Sublime Porte, et cela depuis les frères Barberousse, jusqu'aux Deys et aux Beys qui leur ont succédé. Beaucoup d’"indigènes" furent expédiés à Istanbul en guise de tribut régulièrement versé à "l’Émir des Croyants", et ce, jusqu'à l'arrivée des Français qui reçurent par ailleurs les clefs d'Alger, des mains même du Dey Ottoman. Hussein Pacha, dernier dey d’Alger, dont "l’illustre nom" est porté par tout un quartier d’Alger (Hussein Day), donna quelques bons conseils à son successeur français, en contrepartie de la sauvegarde de son harem, de ses robes de soies, de ses dorures, de ses bijoux et de tous ses biens précieux. Le Dey ottoman donna au Maréchal de France, M. De Bourmont, quelques conseils pratiques sur les populations en présence ainsi que la meilleure façon de les tenir en laisse, certains sont d'ailleurs d’un racisme caricatural.
Résulta des courses : après 14 siècles de domination islamique, aujourd'hui, les 3/4 des "amazighs" sont fiers d'être des "berbères arabisés par l'Islam", ... le comble, c'est qu'ils se gonflent de fierté et vous parlent de "NNIF D LHERMA" , ils se lissent avec orgueil leurs gigantesques "moustaches" qu'ils rattachent à la vertu de leur femmes, et ils feignent lâchement d'ignorer que leur fierté est vraiment mal placée en l'occurrence ! ... eux qui ont fourni de très très grands contingents d'esclaves sexuels aux conquérants arabes, des femmes, des fillettes et des jeunes garçons ... le tout déguisé en vertu divine !!! ...
INCROYABLE quand même!
Remarque, c'est le principe même des plus grandes impostures, et plus ils parlent de "vertu", plus ils assument et exposent leur obsession, leur immonde perversité, au vu et au su du monde entier ... Voilà un vice dont les peuples conquis n'arrivent pas à se débarrasser, pis encore, ils en sont devenu l'emblème... n'ont-ils pas récemment crée un "ministère du vice et de la vertu" en Afghanistan! ... quant aux libyens, les voilà qui retombent dans les âges les plus sombres de l'islam : désormais, une petite libyenne de 9 ans qui circule sans voile à la vue d'un homme .... c'est déjà la kamasutra! ... Incroyable non ?!!! ...
Comment peut-on être "fiers" de ça ?